Acteur, réalisateur, producteur, scénariste de cinéma, de bande dessinée, Elie Chouraqui s’est illustré dans bien des domaines, jusqu’à mettre en scène un opéra. Cet idéaliste nous parle d’un monde où l’art supplanterait tout.
Vous avez réalisé de nombreux films. Quel est le thème de votre prochain film ?
Elie Chouraqui : « Depuis quelques mois, je prépare un film qui raconte l’histoire de mon grand-père Babi qui s’est distingué par l’amour qu’il a porté à l’art français, à la France, à la richesse de son patrimoine. Le film devrait se tourner cette année si les conditions sanitaires le permettent. Pour l’instant, je préfère ne pas trop parler du sujet. Ce que je peux dire c’est que ce film aura pour titre « Héro-s » et qu’il me tient bien sûr à cœur car il met en scène des femmes et des hommes que j’ai aimés, mes grands-parents, mes parents, mes oncles et tantes, des immigrés qui étaient viscéralement attachés aux vertus de la République. Des liens, des valeurs extrêmement fortes les unissaient au pays qui les avait adoptés. Ces valeurs sont dénigrées parfois en ces temps troublés que nous vivons. C’est aussi ce qui m’a poussé à écrire ce film ».
La société du futur ne peut-elle être qu’inclusive ou est-ce un idéal qui ne sera jamais atteint ?
Propos recueillis par Magali Barthès Barbéro
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